Lors d'une réunion de la commission de justice, de législation et des droits de l'homme, Mezzour a souligné que ce portail, actuellement en phase pilote, vise à centraliser diverses fonctionnalités numériques afin de faciliter l'accès aux services publics en ligne.
Lors de cette rencontre consacrée à l'examen du rapport annuel 2021 de l'Institution du Médiateur du Royaume, Mme Mezzour a indiqué que le ministère s'efforce d'accompagner les différents départements dans l'amélioration des espaces d'accueil des administrations publiques et la promotion de la numérisation. Cela inclut la supervision de la formation continue pour améliorer la qualité des réponses des différentes administrations aux plaignants.
Mezzour a également souligné que le Maroc connaît "une véritable révolution" dans le domaine de la numérisation grâce à la mise en œuvre de divers programmes et projets, notamment la simplification des procédures administratives, y compris la réduction de plus de 45 % du nombre de documents requis pour les investisseurs.
Les représentants de la majorité ont salué l'exposé de Mezzour, notant que le document présente un ensemble de "réalisations et de visions d'avenir pour la réforme de l'administration publique", avec pour objectif d'améliorer la relation des usagers avec celle-ci et de rompre avec l'état d'insatisfaction accumulé par le passé.
Ils ont également salué les diverses réalisations, les qualifiant de "révolution renforçant la confiance en l'administration et permettant de gagner du temps administratif", notamment en ce qui concerne les mesures de simplification des procédures administratives pour les investisseurs ainsi que le développement de l'administration numérique, qui a permis la mise en place de plus de 600 services numériques via Internet.
Ils ont aussi appelé à "veiller à la bonne application des dispositions juridiques relatives à la Charte des services publics, à la simplification des procédures administratives, à l'accès à l'information et aux autres dispositions garantissant aux usagers leur droit d'accéder aux services publics de manière fluide, loin des pratiques antérieures marquées par le favoritisme, le clientélisme et la corruption".
Ils ont également souligné le rôle significatif des rapports du Médiateur du Royaume pour accompagner le changement et améliorer la performance de l'administration grâce à leurs recommandations et observations.
Les représentants de l'opposition ont reconnu les nombreuses réalisations du secteur, notamment en matière de numérisation et de réformes envisagées par le ministère. Cependant, ils ont noté que l'interaction des administrations avec le Médiateur reste faible par rapport aux prérogatives constitutionnelles de l'Institution, d'autant plus que la loi oblige les administrations à répondre aux correspondances de l'institution dans des délais déterminés.
Ils ont ainsi appelé à intensifier les efforts de communication entre cette institution et les citoyens et à renforcer le rôle de médiation pour rendre justice aux plaignants.
Commentaires
Enregistrer un commentaire