Reda Bakkali, PDG d'INEOS Cyberforces, a souligné l'importance cruciale de la cybersécurité dans le contexte actuel, notant que le monde a franchi la barre symbolique des 1 000 milliards de dollars, soit 1 % du PIB mondial, en pertes financières dues à des attaques cyber en 2020. Bien que le Maroc ait progressé en cybersécurité, il reste une cible fréquente, classé deuxième en Afrique pour le nombre d'attaques contre les institutions financières en 2020 selon Interpol.
L'événement a abordé la nécessité d'une résilience numérique au Maroc, mettant l'accent sur la sensibilisation du public face aux cybermenaces. Les intervenants ont partagé des exemples concrets d'attaques, soulignant le rôle crucial de la sensibilisation, en particulier dans le secteur bancaire. La complexité des systèmes informatiques a été dénoncée, avec des discussions sur la répartition efficace du budget de sécurité cloud et la consolidation des investissements dans l'infrastructure et les technologies avancées telles que l'intelligence artificielle.
Shilpi Handa de l'International Data Corporation a partagé des chiffres sur les cyberattaques au Maroc et en Afrique, notant que les secteurs public, bancaire, des télécoms et de l'industrie sont les plus visés. Frédéric Goux de Wavestone a observé une hausse de 3 points dans la maturité globale de la cybersécurité, avec une prise de conscience croissante des entreprises et des acteurs publics consacrant environ 5 % de leur budget IT à la cybersécurité.
L'événement s'est conclu sur l'ambition de Reda Bakkali de faire du "Cyber Security Day" une tradition annuelle, favorisant le partage de connaissances, la réflexion et l'apprentissage mutuel dans le domaine de la cybersécurité au Maroc. Des ateliers pratiques avec des partenaires technologiques ont également été organisés pour présenter des solutions innovantes face aux menaces en constante évolution.
Commentaires
Enregistrer un commentaire