Les précisions que ladite loi apporte concernent plusieurs sujets, notamment l'instauration d'une réglementation plus stricte liée au dégroupage, la création d'un point d'échange internet national, le roaming national, l'installation de la fibre optique dans les immeubles, les relations contractuelles entre les opérateurs et leurs clients ainsi qu'un nouveau pouvoir de sanction attribué à l'ANRT.
D'ailleurs, ce service tant attendu sera limité aux localités et axes routiers couverts dans le cadre des missions relevant du Service Universel.
Notons aussi que l'accord entre les opérateurs doit être conclu dans des conditions objectives, transparentes et non discriminatoires. En outre, sa mise en œuvre ne doit donner lieu à aucun surcoût pour l'abonné bénéficiaire du roaming national. En d'autres termes, ce service ne coûtera rien aux clients étant donné qu'il est à la charge des opérateurs.
De plus, l'octroi du permis de construire ou l'autorisation de lotir doivent être refusés si le projet ne prévoit pas l'installation desdites infrastructures.
De plus, la création d'un point d'échange internet national permettra au Maroc de faire des économies de devises (vu que le transit international coûte plus de 10 millions d'euros par an aux trois opérateurs) et d'améliorer la qualité de service tout en réduisant le temps de latence et le prix payé par l'utilisateur final.
Un autre décret d'application est attendu pour fixer les conditions de gestion et d'exploitation de ce point d'échange internet. Le régime des licences a été aussi codifié avec un nouveau cahier des charges qui sera établi et devra surtout fixer la contrepartie financière exigible des opérateurs.
Ainsi, les opérateurs doivent mettre à la disposition du public sur leurs sites Web, de façon lisible, accessible et claire, les informations relatives aux conditions générales de leurs différentes offres ainsi que les tarifs appliqués. Il doivent aussi publier et mettre à jour régulièrement, et au minimum tous les 6 mois, la situation de la couverture de leurs réseaux et services de télécommunications, ainsi que la liste des localités et des axes routiers couverts et, le cas échéant, des localités concernées par des accords du roaming national.
Notons par ailleurs que l'essentiel des obligations détaillées des opérateurs sur ce volet, la périodicité de publication des offres de partage ainsi que les conditions de co-investissement dans de nouvelles infrastructures devront être précisées dans des textes d'application qui seront publiés ultérieurement.
Prononcées par le directeur de l'ANRT selon une procédure fixée par voie réglementaire, ces sanctions peuvent passer de 2% du chiffre d'affaires HT de l'opérateur à 5 % dudit chiffre et ce, en fonction de la gravité du manquement constaté.
esperant que tout cela passera à l'acte et ne restera pas encre sur papier comme beaucoup de lois au maroc faute d'application réelle
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