Organisé dans le cadre du Digital African Tour 2018, en partenariat avec la Fédération Marocaine des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (APEBI), le Mpay Forum Africa réunira les principaux acteurs du secteur bancaire, des télécoms, des postes et du numérique en vue de débattre sur les enjeux du paiement en Afrique et promouvoir les meilleures pratiques.
Plusieurs moyens de paiement (physique et surtout virtuel) ont apparu. Ces moyens combinent à la fois le mobile (paiement et banking) et les crypto-monnaies (monnaies virtuelles privées). Ainsi, il est important de faire une analyse approfondie de ce nouvel environnement afin de faire des prospectives et s’interroger sur les enjeux de ces nouveaux instruments pour l’Afrique.
Aujourd’hui, 80% des transactions se font cash au Maroc, cela coûte cher à l’État et aux particuliers. De plus, cela ne garantit pas la transparence et participe à alimenter le secteur informel. Il s’agira de mener des réflexions poussées sur la manière d’accélérer ce mode de paiement au Maroc et en Afrique. Par ailleurs, aborder la question du Mpaiement, ne devrait en aucun cas occulter la question du Mbanking en Afrique. Plus de 50% des 270 offres de «mobile banking» commercialisées dans le monde se trouvent en Afrique et, sur les 134 millions de comptes actifs répertoriés en 2015, 84 millions sont en Afrique subsaharienne.
De ce fait, l’Afrique est devenue le véritable épicentre de la «mobile money», selon les données de la GSMA (l’association mondiale des opérateurs mobiles). «Au Maroc, le taux de bancarisation est de 64% alors que le taux de pénétration du parc mobile est de 130%. Mais malgré ce chiffre et les avancées constatées sur la digitalisation des opérations, 12.7 millions de cartes de paiement, 17.8 millions d’internautes, la majorité des transactions sont réalisées en espèces et les paiements par chèques, cartes, virements ou prélèvements bancaires restent à des niveaux faibles, avec 4 à 5 transactions annuelles par habitant », fait remarquer Saloua Karkri-Belkziz, Présidente de l’APEBI. Et d’ajouter qu’à l’opposé, «au Kenya, qui a lancé une plateforme en 2007, 60% des Kenyans utilisent aujourd’hui le système et réalisent 67% du volume des transactions».
Il semble donc important de promouvoir les échanges de bonnes pratiques et aller s’inspirer des initiatives internationales comme au Kenya, en Côte d’Ivoire ou encore en France dans la perspective de faire émerger des idées innovantes et des orientations à même de donner à l’expérience marocaine, une dynamique positive et les conditions d’un succès régional.
Après avoir débattu sur les enjeux de l’interconnexion, du cadre réglementaire et juridique du paiement mobile, l’édition 2018 du Mpay forum tentera de répondre à une série de problématiques liées notamment à l’identification des nouveaux acteurs, l’impact de la transformation de l’environnement des paiements du l’inclusion financière, les champs d’application notamment avec les innovations apportées par les Fintech.
De ce fait, l’Afrique est devenue le véritable épicentre de la «mobile money», selon les données de la GSMA (l’association mondiale des opérateurs mobiles). «Au Maroc, le taux de bancarisation est de 64% alors que le taux de pénétration du parc mobile est de 130%. Mais malgré ce chiffre et les avancées constatées sur la digitalisation des opérations, 12.7 millions de cartes de paiement, 17.8 millions d’internautes, la majorité des transactions sont réalisées en espèces et les paiements par chèques, cartes, virements ou prélèvements bancaires restent à des niveaux faibles, avec 4 à 5 transactions annuelles par habitant », fait remarquer Saloua Karkri-Belkziz, Présidente de l’APEBI. Et d’ajouter qu’à l’opposé, «au Kenya, qui a lancé une plateforme en 2007, 60% des Kenyans utilisent aujourd’hui le système et réalisent 67% du volume des transactions».
Il semble donc important de promouvoir les échanges de bonnes pratiques et aller s’inspirer des initiatives internationales comme au Kenya, en Côte d’Ivoire ou encore en France dans la perspective de faire émerger des idées innovantes et des orientations à même de donner à l’expérience marocaine, une dynamique positive et les conditions d’un succès régional.
Après avoir débattu sur les enjeux de l’interconnexion, du cadre réglementaire et juridique du paiement mobile, l’édition 2018 du Mpay forum tentera de répondre à une série de problématiques liées notamment à l’identification des nouveaux acteurs, l’impact de la transformation de l’environnement des paiements du l’inclusion financière, les champs d’application notamment avec les innovations apportées par les Fintech.
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