L’antivirus est l’outil de protection informatique le plus fréquent chez les professionnels marocains
Kaspersky Lab a annoncé ce lundi 27 Novembre 2017 les résultats d’une étude relative aux comportements et attitudes des professionnels par rapport à la sécurité informatique au Maroc.
Réalisée en partenariat avec le cabinet d’études de marché et sondages d’opinion Averty, cette étude révèle des vulnérabilités majeures pour la sécurité informatique des entreprises et des organisations au Maroc. D'ailleurs, les virus (63%), les logiciels malveillants (21,4%) et la perte de données (16,9%), quant à eux, sont dans le top 3 des menaces informatiques les plus fréquentes affectant les entreprises marocaines.
Selon ladite étude, il s'avère aussi que plus de 21% des répondants affirment que leur entreprise a déjà été affectée par des menaces informatiques. De plus, l’antivirus reste l’outil de protection informatique le plus fréquent chez les professionnels marocains (84,6%).
En ce qui concerne les outils de sécurité informatique, 91% des professionnels restent convaincus de leur importance pour la protection des données professionnelles. Néanmoins, 20% des professionnels sondés n’y ont pas recours, pensant ne pas en avoir besoin. D'ailleurs, le Département Informatique n’est sollicité que dans 50% des cas de problème de sécurité informatique relevés dans les milieux professionnels marocains.
40% des professionnels interrogés déclarent avoir déjà branché sur leurs terminaux des clés USB inconnues, là où 33% affirment avoir déjà cliquer sur des pièces jointes qu’ils n’attendaient pas ou incluses dans des mails envoyés par des inconnus. De tels comportements sont de nature à exacerber le risque et la prévalence des virus et autres malwares menaçant les entreprises au Maroc.
Près de 46% des répondants affirment ne pas changer de mot de passe, renforçant ainsi les risques de piratage et d’intrusion de compte. Enfin, encore près de 30% des interrogés ont confié outrepasser ou négliger les règles de sécurité (retarder les mises à jours, utiliser des softwares que vous ne devriez pas...)
En ce qui concerne les dernières cyber-attaques telles que Wanacry et Petya, le tiers des personnes interrogées (33,6%) en sont au courant, et 78,8% pensent pouvoir être victime un jour de telles menaces. Julien Pulvirenti, Responsable des ventes pour l’Afrique du Nord souligne « Cette étude montre le chemin à parcourir en matière de sécurité informatique et d’ailleurs, les différentes attaques survenues en 2017 telles que Wannacry et bad Rabbit illustrent tout à fait les dangers encourus par les entreprises et les économies en général. La dématérialisation des contenus n’induit pas, pour autant, la dématérialisation des risques et lutter efficacement contre la cybercriminalité ne pourra se faire sans le rôle essentiel de l’éducation et de la formation. La cybersécurité demande une démarche volontariste, elle représente un coût et requiert du temps et des compétences. Investissements technologiques et humains en la matière doivent devenir des priorités. Je dirais même plus : internet étant maintenant devenu un pilier de nos existences, la cybersécurité doit faire partie intégrante de l'éducation tout au long de nos vies, autant d'un point de vue personnel que professionnel. »
Rappelons que cette enquête a mobilisée 714 répondants, âgés de 21 ans et plus et pouvant s’exprimer en arabe ou en français. Ils sont répartis sur 40 villes (dont 26,5% de l’axe Casablanca-Rabat, 12,5% d’Agadir, 9% de Marrakech et 8% de Fès). Ils sont issus de plus de 26 secteurs d’activité et couvrant différentes tailles d’entreprises de moins de 10 personnes à plus de 500.
Toutes les personnes interrogées affirment utiliser un support électronique dans le cadre de leur travail : 46,2% utilisent des ordinateurs fixes, 28,8% des ordinateurs portables, 30,1% préfèrent les smartphones, tandis que 6,9% ont recours à l’utilisation de tablettes.
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